Publié dans Société

Echauffourée à Imerintsiatosika - 7 suspects placés sous MD

Publié le lundi, 04 janvier 2021

10 personnes arrêtées par la Gendarmerie à la suite des échauffourées qui ont visé la brigade de gendarmerie d’Imerintsiatosika, la nuit du 26 décembre dernier.  Quatre jours après cela, les suspects ont été déférés au Parquet. A l’issue de leur déferrement, 7 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’Arivonimamo.

 

Ces individus ont violemment manifesté leur colère en s’en prenant au poste de Gendarmerie locale après qu’ils ont soupçonné ses éléments d’avoir ouvert le feu sur un suspect surnommé Liva Kely alors que celui-ci a tenté de prendre la fuite.  D’après une version de la Gendarmerie, le fugitif a trouvé la mort après une chute à Tsarafaritra, et non en recevant un projectile des gendarmes, comme les émeutiers le prétendent.  De plus, une source précise que feu Liva kely aurait participé, au côté d’une dizaine d’autres complices, à l’assaut d’une maison individuelle dans le secteur de Tanambao, District d’Imerintsiatosika. Lorsque l’alerte fut donnée, Liva Kely n’a pas eu la chance de fuir à temps, comme ses camarades, et que les gendarmes l’avaient surpris encore dans les parages. Sommé de se rendre, le fugitif a au contraire, continué de fuir avant de faire une  mauvaise chute du haut d’un mur. Souffrant d’un traumatisme crânien sévère, il a succombé peu après son évacuation vers un centre de soins local.

Les faits. Tout a démarré vers 1h du matin, le 26 décembre dernier lorsque les gendarmes de cette localité ont reçu une alerte à propos d’un assaut perpétré par cette bande et qui est survenu à Tanambao. En intervenant sur les lieux, les gendarmes réalisent que les assaillants se sont déjà retirés de l’endroit pour fuir quelque part. Devant cette tournure de la situation, les Forces de l’ordre, avec les victimes à leur côté, ont continué de rechercher les traces des fugitifs. C’était dans ces circonstances qu’ils ont repéré le prénommé  Liva Kely. Et on connaît la suite.

Le bilan de cette émeute fut lourd : 3 gendarmes ont été blessés, 10 personnes arrêtées, tandis que le bureau de la Gendarmerie fut détruit à 50%. L’on ne parle plus de la destruction de 5 motos par le feu. Elles appartiennent à des gendarmes,… Toutefois, aucun mort d’homme n’est à déplorer malgré les tirs de semonce et les gaz lacrymogène de la Gendarmerie afin de faire disperser les émeutiers. A propos, le secrétaire d’Etat à la gendarmerie (SEG), en l’occurrence le général Richard Ravalomanana est sorti de ses gonds. Il a sérieusement averti la population pour que ce genre de situation ne se reproduise à l’avenir. « La loi en vigueur stipule que les Forces de l’ordre ont bel et bien le droit de faire usage de leurs armes en cas d’assaut de leurs casernes », déclare-t-il devant la presse. A bon entendeur, salut !

Franck R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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